Lors de sa visite en Israël, la chancelière allemande, Angela Merkel, a expliqué que, « vu sa responsabilité pour la Shoah, le gouvernement allemand (...) souligne sa détermination à bâtir un avenir » avec Israël. Soit. Mais faut-il pour cela que cet avenir se fasse au détriment du peuple palestinien ? Car Mme Merkel, toute émue qu’elle était, bien que ce soit déjà son troisième voyage au même endroit, n’a pas eu un mot de protestation lorsque le premier ministre israélien, Ehud Olmert, a profité de l’occasion pour affirmer qu’Israël poursuivra la construction de logements dans le quartier de colonisation de Har Homa, à Jérusalem-Est, occupée et annexée. En violation donc de toutes les lois internationales et des résolutions de l’ONU.
C’est là que le bât blesse. Pas un dirigeant occidental n’ose rompre avec cette pratique de silence et, disons-le, de lâcheté, qui consiste à ne jamais contredire un dirigeant israélien, ni dénoncer une politique colonialiste et qui s’appuie depuis 1947 sur le nettoyage ethnique des Palestiniens. Shimon Peres, le président israélien, lors de son récent passage à l’Élysée, a encore utilisé les vieilles ficelles de la propagande sioniste pour faire croire qu’en 1948 « quarante millions d’Arabes dotés de sept armées bien équipées attaquèrent Israël, qui ne comptait pas plus de six cent cinquante mille âmes, n’avait pas encore d’armée et presque pas d’armes ». Une thèse mensongère et réfutée par les historiens israéliens eux-mêmes.
Il faut rétablir la vérité historique et faire pression sur nos élus - à tous les niveaux - pour qu’ils prennent les mesures qui s’imposent (y compris des sanctions économiques) afin qu’Israël se conforme au droit international.
Il en va de l’avenir du peuple israélien mais surtout du peuple palestinien qui attend désespérément un État viable, après soixante ans de souffrance.
C’est là que le bât blesse. Pas un dirigeant occidental n’ose rompre avec cette pratique de silence et, disons-le, de lâcheté, qui consiste à ne jamais contredire un dirigeant israélien, ni dénoncer une politique colonialiste et qui s’appuie depuis 1947 sur le nettoyage ethnique des Palestiniens. Shimon Peres, le président israélien, lors de son récent passage à l’Élysée, a encore utilisé les vieilles ficelles de la propagande sioniste pour faire croire qu’en 1948 « quarante millions d’Arabes dotés de sept armées bien équipées attaquèrent Israël, qui ne comptait pas plus de six cent cinquante mille âmes, n’avait pas encore d’armée et presque pas d’armes ». Une thèse mensongère et réfutée par les historiens israéliens eux-mêmes.
Il faut rétablir la vérité historique et faire pression sur nos élus - à tous les niveaux - pour qu’ils prennent les mesures qui s’imposent (y compris des sanctions économiques) afin qu’Israël se conforme au droit international.
Il en va de l’avenir du peuple israélien mais surtout du peuple palestinien qui attend désespérément un État viable, après soixante ans de souffrance.
1 commentaire:
esperamos la paz duradera...
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